Louisa, engagée service civique

Découvrez le récit inspirant de Louisa DIKO, engagée au cœur des actions de santé environnementale en Nouvelle-Calédonie. 
 
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Peux-tu te présenter et nous expliquer ce qui t'a motivé à t'engager dans un service civique ?

   Bonjour, je m'appelle Louisa DIKO, j'ai 25 ans et je viens de Lifou, mais je vis à Païta. J'ai obtenu mon BTS services et prestations des secteurs sanitaire et social. Actuellement, je suis engagée en service civique à la direction des affaires sanitaires et sociales (DASS) en tant qu’ambassadrice des actions de santé environnementale.

Ce qui m’a motivée à m'engager dans un service civique ? Eh bien, au départ, j'étais inscrite comme demandeur d'emploi à la direction de l'emploi et du logement. Je ne voulais pas rester inactive, donc j'ai exploré le site de la Province Sud à la recherche d'autres programmes d'insertion professionnelle. J'ai découvert une communication sur le service civique et j'ai immédiatement contacté ma conseillère. Elle m'a fourni plus d'informations et m'a encouragée à m'engager dans cette voie. C'est ainsi que tout a commencé. Elle m'a également aidée dans les démarches nécessaires.

 

Pourquoi as-tu choisi notre organisation pour effectuer ton service civique ?

   J’ai choisi la DASS car leurs missions étaient en adéquation avec mon diplôme. Je voulais effectuer mon service civique dans le domaine de la santé.

 

Qu'espérais-tu apprendre ou accomplir en débutant ce service civique ?

   J’espérais en apprendre davantage sur la direction, car je connaissais uniquement la commission de reconnaissance du handicap et de la dépendance de Nouvelle-Calédonie (CRHD). Je pensais que c'était le seul service disponible. Je voulais découvrir les moyens et les actions de la DASS en matière de prévention santé.

 

Sur quel projet ou quelle mission travailles-tu actuellement ?

   Actuellement, je contribue au respect du règlement sanitaire international (RSI) en réalisant une surveillance entomologique aux points d’entrée internationaux. Nous menons cette mission sur le terrain en installant et en relevant des pièges à moustiques. Je m'occupe également du stockage et de la congélation des échantillons de moustiques. En ce moment, nous préparons également des kits de prélèvement d’infection respiratoire aiguë (IRA).

 

Peux-tu partager une expérience marquante vécue pendant ton service civique ?

   La première fois que nous avons posé des pièges... Je pensais qu’on allait récupérer les moustiques avec des pièges à papillons ! C'était assez amusant. Travailler sur le terrain nous permet de vivre des expériences enrichissantes. Nous avons même eu la chance de voir les avions Rafales du président sur la base aérienne.

 

Comment décrirais-tu une journée type de ton service civique ?   

   Le matin, nous allons au laboratoire pour charger les batteries et nourrir les larves de moustiques. Ensuite, nous nous rendons sur le terrain pour poser et récupérer les pièges. De retour au laboratoire, nous rangeons le matériel et réparons les pièges défectueux. L'après-midi, je suis au bureau pour saisir les données.

 

Quelles compétences estimes-tu avoir développées grâce à ton service civique ?

   Je dirais que j'ai développé ma polyvalence, car il arrive que nous prêtions main-forte à nos collègues sur d'autres missions ponctuelles. J'ai aussi amélioré ma capacité d'adaptation, mon autonomie et mon comportement professionnel.

 

Comment cette expérience va-t-elle influencer tes projets futurs ou ta vision de carrière ?   

   Avant, j'avais prévu de poursuivre mes études en licence professionnelle “Intervention sociale”. Mais depuis mon engagement en service civique, j'ai réalisé que j'étais davantage attirée par la santé que par le social. Je vais donc explorer d'autres licences en lien avec la santé environnementale.

 

Comment décrirais-tu l'ambiance et la dynamique au sein de l'équipe avec laquelle tu travailles ?   

   L'ambiance est vraiment excellente. Dès notre arrivée, notre tuteur et nos collègues nous ont très bien accueillies. Il règne une solidarité au sein de l’équipe, et ils sont toujours là pour nous soutenir, que ce soit sur le plan professionnel ou personnel.

 

Quel impact penses-tu que ton travail a eu sur l'organisation et l’administration ou la vie publique ?    

    Je pense que mon travail a contribué à faire avancer les missions du service. Mon travail a une finalité publique.

 

Recommanderais-tu le service civique à d'autres jeunes ? Pourquoi ?

    Absolument. Le service civique permet de découvrir le monde du travail et d'acquérir une première expérience professionnelle. Cela nous permet de gagner en maturité et en autonomie. De plus, les formations proposées dans le cadre du service civique, comme celle sur la lutte contre les violences en Nouvelle-Calédonie, sont très bénéfiques.

 

Quel message aimerais-tu transmettre à ceux qui envisagent de s'engager dans un service civique ?    

    Je leur dirais de ne pas hésiter à se lancer. Il ne faut pas laisser ses peurs nous retenir. Personnellement, j'avais peur de ne pas être à la hauteur et de ne pas comprendre mes missions. Mais en réalité, nous sommes accompagnés quotidiennement par nos tuteurs et nos collègues. Nous disposons également d'un poste informatique et d'outils pour travailler. C'est une expérience enrichissante sur le plan professionnel, tout en étant rémunérée.

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